Dans une étude consacrée à la construction de la Grande Pyramide, les Italiens L. et B. Pedrini e M. Actis Dato ont cherché à vérifier ce qu'écrivait Hérodote sur le nombre de personnes employées sur le chantier de Khéops, à savoir 100.000 personnes, avec alternance tous les trois mois, pendant vingt années.
Ils adoptent tout d'abord l'hypothèse que les blocs de calcaire furent élevés au moyen de rampes de briques crues en spirale, parallèles aux faces de la pyramide, avec une pente de 20 %. Le nombre de ces rampes, qui étaient chacune d'une largeur de 4 m et d'une dénivelée de 5 m de l'une par rapport à l'autre, diminuait en fonction du niveau atteint et de l'espace disponible. Les 32 rampes de départ au pied de la pyramide étaient donc progressivement réduites à 16, puis à 8, et enfin à 4 selon les phases successives de la construction.
Les blocs de calcaire provenaient d'une carrière distante de 700-800 m. Compte tenu d'un coefficient de frottement entre les traîneaux et le sol égal à 0,5, 60 personnes étaient nécessaires pour tirer un bloc de 2,5 tonnes sur terrain plat, alors qu'il en fallait 100 pour le même bloc sur les rampes.
La distance entre deux blocs successifs sur les rampes était de 50 m.
Quand la rampe était interrompue par manque de place, elle était aussitôt détruite et la face de la pyramide ainsi libérée était recouverte de son revêtement.
Pour la taille et l'approvisionnement des blocs, le rendement était de 0,025 m² à l'heure.
De telles hypothèses, selon leurs auteurs, permettent de calculer la durée relative des phases de la construction de la pyramide et le nombre d'ouvriers présents pour chacune de ces phases, nombre oscillant entre 33.000 et 52.000.
Selon une seconde hypothèse considérant que le transport des blocs était réalisé à une vitesse de 500 m par jour et que le chantier a duré 23 années, chaque ouvrier travaillant 290 jours par an (absentéisme de 10 %), les auteurs obtiennent des résultats qui confirment le nombre maximum d'ouvriers "directs", à savoir 51.000.
Quant au nombre des ouvriers "indirects" (employés à la fabrication des rampes et des outils, ainsi qu'à la programmation et au contrôle du travail), il fut, d'après les auteurs, de l'ordre de 10.000, chiffre auquel il faut encore ajouter 10.000 autres personnes employées au ravitaillement et aux services d'hygiène.
En tenant compte, enfin, des ouvriers chargés de la construction proprement dite de la pyramide (maçons) et de la destruction des rampes, des artisans, des commerçants et des bureaucrates, la conclusion est que plus de 90.000 personnes, pendant 23 années, ont travaillé à la construction de la pyramide de Khéops. Soit une confirmation de la relation d'Hérodote ! CQFD !
Ils adoptent tout d'abord l'hypothèse que les blocs de calcaire furent élevés au moyen de rampes de briques crues en spirale, parallèles aux faces de la pyramide, avec une pente de 20 %. Le nombre de ces rampes, qui étaient chacune d'une largeur de 4 m et d'une dénivelée de 5 m de l'une par rapport à l'autre, diminuait en fonction du niveau atteint et de l'espace disponible. Les 32 rampes de départ au pied de la pyramide étaient donc progressivement réduites à 16, puis à 8, et enfin à 4 selon les phases successives de la construction.
Les blocs de calcaire provenaient d'une carrière distante de 700-800 m. Compte tenu d'un coefficient de frottement entre les traîneaux et le sol égal à 0,5, 60 personnes étaient nécessaires pour tirer un bloc de 2,5 tonnes sur terrain plat, alors qu'il en fallait 100 pour le même bloc sur les rampes.
La distance entre deux blocs successifs sur les rampes était de 50 m.
Quand la rampe était interrompue par manque de place, elle était aussitôt détruite et la face de la pyramide ainsi libérée était recouverte de son revêtement.
Pour la taille et l'approvisionnement des blocs, le rendement était de 0,025 m² à l'heure.
De telles hypothèses, selon leurs auteurs, permettent de calculer la durée relative des phases de la construction de la pyramide et le nombre d'ouvriers présents pour chacune de ces phases, nombre oscillant entre 33.000 et 52.000.
Selon une seconde hypothèse considérant que le transport des blocs était réalisé à une vitesse de 500 m par jour et que le chantier a duré 23 années, chaque ouvrier travaillant 290 jours par an (absentéisme de 10 %), les auteurs obtiennent des résultats qui confirment le nombre maximum d'ouvriers "directs", à savoir 51.000.
Quant au nombre des ouvriers "indirects" (employés à la fabrication des rampes et des outils, ainsi qu'à la programmation et au contrôle du travail), il fut, d'après les auteurs, de l'ordre de 10.000, chiffre auquel il faut encore ajouter 10.000 autres personnes employées au ravitaillement et aux services d'hygiène.
En tenant compte, enfin, des ouvriers chargés de la construction proprement dite de la pyramide (maçons) et de la destruction des rampes, des artisans, des commerçants et des bureaucrates, la conclusion est que plus de 90.000 personnes, pendant 23 années, ont travaillé à la construction de la pyramide de Khéops. Soit une confirmation de la relation d'Hérodote ! CQFD !
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