mardi 4 janvier 2011

Inventaire des vrais/faux espaces “secrets” de la Grande Pyramide : la robotique fera-t-elle mieux que la pioche et la poudre ?

La nouvelle n’est pas passée inaperçue, même si elle n’a été, et n’est encore distillée que par bribes successives depuis de nombreux mois, l’échéance de la révélation tant attendue étant désormais fixée au printemps 2011 : Zahi Hawass s’apprête à annoncer au monde en émoi la découverte (possible ? probable ? certaine ? réelle ?) de la “vraie” chambre du Roi dans les entrailles de la Grande Pyramide. En d’autres termes, ce serait l’opération “porte(s) ouverte(s)” sur la célébrissime “chambre secrète” qui tient en haleine certains pyramidologues et la foultitude de ceux qui manifestent quelque intérêt pour la chose égyptologique.
Avant le jour J, il m’a semblé utile de récapituler la mini-histoire des moyens techniques utilisés par l’archéologie ou la curiosité pour faire parler la pierre. Avant les perfectionnements robotiques qui sont d’actualité, il y eut d’autres méthodes plus ou moins invasives et adaptées. D’un gros boum à l’impassible écran d’ordinateur, les outils ont bien évolué. Mais le besoin de savoir est resté le même.
Nous ignorons bien sûr ce que l’on voudra bien nous annoncer suite à la dernière chasse au secret initiée par Zahi Hawass. Toutefois, un constat s’impose : les techniques, aussi modernes et perfectionnées soient-elles, ne viennent qu’en complément de la bonne et indémodable “jugeote”. Faire des trous dans la pierre, pourquoi pas ? Encore faut-il que ces grandes manœuvres aillent à la rencontre du génie constructif, des pratiques funéraires et de la logique architecturale des anciens Égyptiens. Or ce génie, ces pratiques et cette logique ont-ils été amenés, en s’écartant d’une tradition constructive mise en œuvre dans de nombreux autres monuments du même registre architectural, à imaginer un étrange “cas d’espèce”, lié à la personnalité d’un certain pharaon, et où la supposée chambre funéraire n’aurait été conçue que comme un leurre ou attrape-pyramidiot ?
Si des espaces “secrets” ont réellement été détectés par les différentes techniques successives des chercheurs, ne pourraient-ils pas avoir reçu une autre fonction que celle d’une hypothétique vraie/fausse chambre du Roi ?
Affaire à suivre. Plus que jamais, l’actualité risque d’être exaltante...

Photo Marc Chartier

Al-Ma’moun (IXe s.) : le “feu sur la pierre”
“Le Commandeur des Fidèles le Mamune [al-Ma'moun], Dieu lui fasse miséricorde, étant entré dans le pays d'Égypte, et ayant vu les Pyramides, eut envie de les démolir, pour le moins quelqu'une d'elles, afin de savoir ce qui était dedans. Sur quoi on lui parla ainsi : Vous désirez une chose qui ne vous est pas possible. Si vous l'entreprenez et que vous n'en veniez pas à bout, ce sera une honte au Commandeur des Fidèles. À quoi il répondit : Je ne puis me passer d'en découvrir quelque chose. Il fit donc travailler à la brèche qui y était déjà commencée, et y fit de grandes dépenses. Car ils allumaient du feu sur la pierre, puis ils y jetaient du vinaigre, et battaient ensuite la place avec les machines. La largeur de la muraille se trouva de vingt coudées, à la mesure des Géomètres. Après qu'ils furent parvenus au haut étage de la Pyramide, ils trouvèrent derrière la brèche un bassin vert, dans lequel il y avait des deniers d'or, pesant chacun une once à nos poids ordinaires ; et le nombre de ces deniers se monta jusques à mille. Les démolisseurs admirèrent cela et apportèrent cet or au Mamune, ne sachant ce que cela voulait dire. Le Mamune s'en étonna aussi, admirant combien cet or était excellemment travaillé et de bon aloi. Puis il leur dit : Comptez-moi combien vous avez fait de dépense à cette brèche. Ils comptèrent, et trouvèrent que la dépense égalait la valeur de l'or qu'ils en avaient tiré, sans qu'il y eût un liard de plus ni de moins. Le Mamune fut encore plus étonné de cela, et dit aux gens de ses Comptes : Considérez la prévoyance de cette nation, et jusqu'où leur science est parvenue. Leurs Sages leur ont fait savoir qu'il ne manquerait point de se trouver quelqu'un qui ferait ouvrir en quelque endroit quelqu'une de ces Pyramides. Ils ont examiné cela et supputé combien celui qui entreprendrait cette ouverture y ferait de dépense, et ont mis la somme au même lieu, afin que celui qui viendrait jusque là trouvant son compte, et voyant qu'il n'y avait rien à gagner, ne recommençât point un semblable ouvrage. L'on dit que ce bassin était fait d'une émeraude verte, et que le Mamune le fit porter en Gueraque, où il fut une des plus belles pièces de ses trésors.”
(récit de Murtada Ibn al-Khafîf, c. 1200)


Quand Pierre Louis Moreau de Maupertuis (XVIIIe s.) suggérait “l’usage de la poudre”
“Les Égyptiens, au lieu de vouloir instruire les autres peuples, semblent n'avoir jamais pensé qu'à les étonner. Il n'est cependant guère vraisemblable que ces pyramides énormes n'aient été destinées qu'à renfermer un cadavre ; elles cachent peut-être les monuments les plus singuliers de l'Histoire et des Sciences de l'Égypte. On raconte qu'il y a 900 ans qu'un Calife curieux [al-Ma'moun] fit tant travailler pour en ouvrir une qu'on parvint à y découvrir une petite route qui conduit à une salle, dans laquelle on voit encore un coffre de marbre ou une espèce de cercueil. Mais quelle partie ce qu'on a découvert occupe-t-il d'un tel édifice ? N'est-il pas fort probable que bien d'autres choses y font renfermées ? L'usage de la poudre rendrait aujourd'hui facile le bouleversement total d'une de ces pyramides : et le Grand Seigneur les abandonnerait sans peine à la moindre curiosité d'un Roi de France.”
(note sur cet auteur)

H.Vyse

Howard Vyse and Co : “percer le massif”
“L'avarice des Arabes et peut-être simplement la curiosité du calife Almamoun ont fait exécuter à l'intérieur des pyramides des fouilles dévastatrices. Le désir de connaître la structure intérieure de ces monuments a jeté les antiquaires d'Europe dans la même voie. On attribue à deux ingénieurs français, MM. Coutelle et Lepère, l'idée d'en démolir entièrement une pour connaître les autres, moyen qui rappelle celui par lequel le sultan Bayazid voulut découvrir lequel de ses pages avait volé un melon, en faisant ouvrir le ventre à tout le corps des pages. Belzoni découvrit l'entrée de la seconde pyramide. Celle de la troisième restait un mystère ; Mr. Jumel crut pouvoir le pénétrer par un moyen analogue à celui de MM. Coutelle et Lepère, en rasant systématiquement la pyramide par la pointe. Cela n'aboutit qu'à en détruire une partie.
En 1837, le colonel H. Vyse commença sur toutes les pyramides à la fois des travaux immenses et coûteux, qui durèrent près d'une année, et dont il a rendu compte dans un ouvrage intéressant, dont Mr. Letronne et Mr. Raoul-Rochette ont rendu compte en français. C'est une histoire intéressante d'un bout à l'autre. En perçant le massif de la grande pyramide au-dessus de la chambre dite du Roi, l'on découvrit quatre petites chambres placées les unes au-dessus des autres, et destinées, selon toute apparence, à décharger le plafond de la première d'une partie du poids de la pyramide. On y découvrit le cartouche prénom du roi Choufou (Chéops), fondateur de l'édifice. Les fouilles opérées dans la troisième firent également découvrir le cartouche du roi Menkaré (Mycerinus), avec un sarcophage de basalte qui fut embarqué pour l'Angleterre. Mais le bâtiment qui le portait sombra sur les côtes d'Espagne, non loin de Carthagène. Toutefois, tout en rendant au colonel Vyse la justice à laquelle il a droit pour sa persévérance, son désintéressement, ses immenses sacrifices, je me demande si nous avons à nous réjouir sans arrière-pensée du résultat de fouilles qui ont causé la destruction d'une grande partie de cette pyramide. Le colonel Vyse a découvert l'entrée des trois petites pyramides placées au sud de celle de Mycerinus, et de trois autres alignées devant la face orientale de Chéops. L'une des premières avait servi de tombeau à la femme de Mycerinus, et la fille de Chéops était déposée dans une de l'autre groupe.”
(note de ce blog sur Paul Chaix - XIXe s.)


Giza Project (1968) et Joint Pyramid Project : la chasse aux muons
Intervenants : Luis Walter Alvarez (prix Nobel de physique), des experts américains et égyptiens, the US Atomic Energy Commission,  the Smithsonian Institute, the IBM corporation, Hewlett-Packard, the National Geographic Society.
Technique utilisée : “Ces recherches consistaient à détecter des chambres cachées dans le massif de la pyramide en captant certaines particules du rayonnement cosmique,  les muons quasi-verticaux. Ces muons, en traversant la matière, perdent plus ou moins d'énergie selon que l'épaisseur traversée est plus ou moins importante. Il suffit donc de photographier l'impact d'un muon, et de quantifier son énergie.” (Wikipédia)
Travaux de recherche : détection de chambres cachées dans la pyramide de Khéphren. (1967-68)
Résultats : aucune chambre ne fut détectée ; la technique ne prit pas en compte la diversité de la densité des matériaux intégrés dans la structure interne de la pyramide.


 
Prospection par GPR (Wikimedia commons)
SRI International (années 1970) : le GPR
Intervenants : experts américains (dont Lambert Dolphin) et archéologues égyptiens (dont Ali Helmi Moussa, de l’université de ‘Ayn Shams).
Techniques utilisées : le GPR (ground penetrating radar), sondages acoustiques, magnétométrie, recherches de résistivité.
Travaux de recherche : sur les trois pyramides de Guizeh et le Sphinx.
Résultats des recherches sur la pyramide de Khéphren :
- anomalies détectées à 6 mètres de profondeur, sur la partie N.-O. de la face Ouest de la pyramide ;
- anomalies détectées dans le sous-sol, à 21 et 3” mètres de profondeur ;
- anomalie, à environ 4 mètres de profondeur, dans le couloir horizontal conduisant à la chambre supérieure (tunnel ou couloir conduisant à d’autres chambres ?).
Bien que l’autorisation ait été accordée de percer le sous-sol pour y introduire une caméra, le financement a fait défaut et les recherches ont dû être interrompues.
Résultats des brèves recherches, par sondages acoustiques, à l’intérieur de la pyramide de Khéops (antichambre et chambre du Roi) : détection d’un écho anormal à 7,25 mètres sous la chambre du Roi (existence d’un espace vide ou rempli de gravats+sable ?)


“Opération Khéops” (1986) : microgravimétrie et microforages
Intervenants : un mécénat technologique EDF, avec la collaboration technique de la Compagnie de Prospection Géophysique Française (CPGF).
Techniques utilisées :
- des mesures microgravimétriques dans la chambre du Roi et ses chambres de décharge, la galerie d'accès à la chambre de la Reine et les deux extrémités de la Grande Galerie (218 stations effectuées) ;
- un examen approfondi des chambres de décharge ;
- des microforages dans le couloir de la chambre de la Reine.
Travaux de recherche : prospection par application de la microgravimétrie a été entreprise pour analyser certaines parties de la structure interne de la pyramide de Khéops, sur la base d'anomalies architecturales détectées par les architectes Jean-Patrice Goidin et Gilles Dormion, impliquant l'éventuelle existence de cavités au voisinage des circulations internes de la pyramide.
Résultats communiqués :
- détermination d'une densité moyenne de la pyramide : elle est de l'ordre de 1,95 t/m³. Cette valeur étant majorée de 5 % pour tenir compte de l'effet de la vallée du Nil, la densité moyenne (granit compris) fut alors estimée à 2 t/m³. Compte tenu de la densité du calcaire local (2,06), du calcaire de Tourah (2,6) et d'éventuels remblais (1,8), l'hypothèse fut avancée d'une "pyramide homogène constituée essentiellement de calcaire local" ;
- repérage d'anomalies locales au sein de la pyramide, la gravimétrie permettant de localiser des anomalies de masse et non directement des cavités ;
- existence supposée d'anomalies de masse situées vers l'ouest de la galerie d'accès à la chambre de la Reine, plutôt en dessous ; coïncidence observée de la partie droite de ces anomalies avec celles de structure observées par J.-P. Goidin et G. Dormion : à cet endroit ont été implantés trois microforages de contrôle. Les microforages ont été réalisés avec les caractéristiques suivantes : hauteur d'attaque à 30 cm environ au-dessus du plancher ; inclinaison verts le bas entre 30 et 40° sur l'horizontale ; longueur de "foration" entre 2,35 m et 2,65 m ; écartement des forages de 1,30 m.
Les principaux résultats ont été résumés comme suit par Yves Lemoine :
a) mise en évidence d'un premier bloc de calcaire très dur d'environ 2 coudées (2x53 cm) de large ;
b) au-delà, présence de 1 ou 2 blocs d'une coudée de large, en calcaire plus tendre, les joints étant en général très serrés ;
c) sur ces blocs et "avant" de déboucher dans le sable, les microsondages 1 et 3 ont mis en évidence du mortier ;
d) mise en évidence d'une importante couche de sable, d'une épaisseur variant entre 10 et 40 cm selon l'emplacement des sondages ;
e) au-delà du sable, la maçonnerie calcaire a été retrouvée sur les sondages 1 et 2. Pour le sondage 3, la longueur unitaire des tiges de 30 cm n'a pas permis d'aller au-delà d'une longueur totale de 2,55 m.
"En conclusion, affirme Yves Lemoine, les microforages, réalisés dans des conditions d'environnement très difficiles, ont confirmé l'existence d'une anomalie de masse appréciable dans la zone de coïncidence entre les microgravimétries et les anomalies de construction signalées par les architectes."

La "spirale" de Huy Duong Bui 
Une autre batterie de mesures a été effectuée au début de l'année 1987 et consacrée non plus à la recherche d'une hypothétique cavité, mais à la structure de la pyramide. "Vers la fin des années 80, raconte Huy Duong Bui, directeur de recherches au CNRS et membre de l'Académie des Sciences, mon directeur m’a confié un travail sur la pyramide de Khéops. La présence d’une cavité probable avait été pressentie par des architectes français. J’ai été chargé, en collaboration avec l’ex-CPGF (Compagnie de Prospection Géophysique Française) qui faisait des mesures de microgravité, de mener des études mathématiques et numériques afin de retrouver ces cavités pouvant abriter le tombeau du Pharaon. Devant les résultats négatifs de cette prospection, vous imaginez ma déception et celle de tous ceux qui comptaient sur les retombées médiatiques en cas de découverte… Puis j’ai eu l’idée de reconstituer la densité de la pyramide entière avec les mesures gravimétriques déjà prises et j’ai découvert avec la CPGF une sorte de spirale de déficit de densité, à l’intérieur de la pyramide !" (X-Info, avril 2008) 


Mission japonaise - “Pyramid Investigation Mission” (1987) : le GPR
Responsable de l’opération : professeur Sakuji Yoshimura (Waseda University).
Technique utilisée : GPR.
Travaux de recherche : chambre de la Reine.
Résultats : présence d’une cavité, à environ 3 mètres derrière la paroi Ouest du couloir d’accès à la chambre de la Reine. Présence de sable dans cette cavité.


Jean Kerisel (1992) : radar, microgravimétrie
Techniques utilisées : radar, microgravimétrie.
Travaux de recherche : chambre souterraine et couloir horizontal de la Grande Pyramide.
Résultats : évidente anomalie, due à un défaut de masse, dans le mur Ouest du couloir horizontal, à 6 mètres de l’entrée de la chambre de la Reine (puits vertical de 5 mètres de profondeur correspondant à un “accident géologique” ?)

Upuaut 
Projet Upuaut (années 1990) : le robot entre en scène
Intervenants : Rudolf Ganterbrink ; une équipe d'archéologues, architectes et ingénieurs du Deutsches Archäologisches Institut, sous la direction de Rainer Stadelmann.
Technique utilisée : robot Upuaut et Upuaut2, équipés d’une caméra.
Travaux de recherche : conduits d’aération de la chambre de la Reine.
Résultat de l'exploration du conduit nord, en 1993 : présence d'une barre de sondage métallique utilisée en 1872 par l'ingénieur britannique Waynman Dixon, et de deux pièces de bois, entravant le robot dans sa progression.
Pour le conduit sud : au bout de 63,40 mètres de progression rectiligne, Upaut achoppa sur une dalle munie de pièces rapportées en métal (sans doute des poignées en cuivre).


Pyramid Rover (2002) : un nouveau robot... sous l’oeil des médias 
Sous l’impulsion de Zahi Hawass et avec le soutien financier de la National Geographic Society, de nouvelles explorations sont entreprises des conduits nord et sud de la chambre de la Reine.
Le robot perce un trou de trois millimètres de diamètre à travers la porte du conduit sud et révèle, 21 cm derrière, un autre bloc de calcaire. 
Lire : présentation du projet par Zahi Hawass
Djedi Rover (photo Sandro Vannini)
 
Projet Djedi : le robot de la 3e génération
Baptisé Djedi Rover, et destiné à percer à distance une paroi, il a été mis au point par des ingénieurs de l’université de Leeds, avec l’étroite collaboration de la firme de robotique Scoutek et du leader mondial en univers virtuels 3D Dassault Systèmes.
Objectif fixé à Djedi Rover : estimer l’épaisseur de la deuxième porte du conduit sud de la chambre de la Reine et, si possible, aller inspecter ce qu’il y a derrière, à l’aide d’une caméra miniature introduite dans un trou réalisé avec un foret télescopique.
Sera-ce la fin du suspense ? L’avenir, désormais tout proche, le dira. À moins que l’échéance ne soit liée à la célèbre expression égyptienne “Bokra fîl-mechmech” (litt.: “Demain dans l’abricotier”, autrement dit : “Quand les poules auront des dents”)
Lire : présentation du projet par Zahi Hawass

3 commentaires:

  1. Il y a de toute evidence des cavités situées dans le couloir ouest de la chambre de la reine.

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  2. Djedi est aussi équipé d'une "caméra serpent", sorte d'endoscope manoeuvrable en toutes directions.
    Cette caractéristique devrait permettre de visualiser intégralement la zone située entre les 2 portes et de définir si elles sont mobiles et de quelle façon.
    Nul doute que Zahi HAWASS connait déjà la réponse car Djedi est testé in-situ depuis de nombreux mois.
    J'espère que ZH sera plus loquace qu'en 2002 car il n'avait quasiment rien communiqué à propos du conduit Nord.

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  3. On peut en effet espérer une communication qui soit à la "hauteur" de l'événement : ni surenchère auto-promotionnelle, ni minimalisme pour cause d'éventuel résultat peu probant. Bref, la "vérité"...

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