En guise de support à son périple personnel en ce domaine, il a créé en juin 2009 le site internet Em Hotep, dans le but de traduire, de manière très didactique, le fruit de ses recherches et de ses découvertes.
Dans le domaine plus précis de la “pyramidologie”, sous le titre générique “Hemienu to Houdin”, il y consacre actuellement une série d’articles relatifs à la reconstitution du chantier de construction de la Grande Pyramide, telle que conçue et développée par l’architecte français Jean-Pierre Houdin.
Une première partie, publiée en octobre 2009, était intitulée “How do you prefer your ramp : straight or with a twist ?” (“Comment préférez-vous votre rampe : droite, ou en tournant ?”
Place aujourd’hui à la seconde partie de cette étude à épisodes, avec une présentation très détaillée de la rampe extérieure telle que la reconstitue Jean-Pierre Houdin, dans la logique du savoir-faire des bâtisseurs égyptiens, de leur lecture du terrain sur lequel fut implanté le chantier des pyramides de Guizeh et des contraintes auxquelles étaient soumis les architectes d’alors.
Avec deux longs articles publiés récemment sur son site (One third of a ramp, Two thirds of a pyramide ; Alternative lanes and Building from the inside), Keith Payne poursuit son enquête au coeur de la “théorie” houdinienne ; il la traduit de manière très pédagogique et, sans nul doute, très fidèle, ponctuant son exposé, à intervalles réguliers, de temps de respiration et de synthèses partielles.
Illustration Keith Payne
Cette seconde partie est consacrée à la rampe extérieure dont on sait l’importance dans le chantier de la Grande Pyramide, tel que reconstitué par Jean-Pierre Houdin (à noter que l’on assimile trop souvent cet auteur à la seule rampe interne...). Keith, suivant pas à pas les développements de l’architecte, décrit cette rampe “sous tous ses angles” :
- son utilité : pour l’édification d’un ⅓ de la hauteur, soit ⅔ du volume de la Grande Pyramide ;- son implantation : au sud-ouest de la pyramide (angle de 22° par rapport à la face sud de l’édifice), pour tenir compte et tirer avantage des caractéristiques topographiques du site ;
- sa construction : première partie plane, puis élévation à l’“horizontale” suivant une pente de 8 à 8,5 %, pour une longueur totale de 425 mètres et une hauteur finale de 43 mètres ;
- les matériaux divers ayant été utilisés pour sa construction, puis récupérés, au terme de son utilisation, dans la construction de la pyramide ;
- sa configuration en trois bandes longitudinales : une bande centrale, plus résistante, pour le transport des monolithes de la Chambre du Roi, et deux bandes latérales. La spécificité de cette configuration est qu’elle a permis d’assurer, sans la moindre interruption et suivant le principe de l’alternance, à la fois l’élévation de la rampe et l’approvisionnement du chantier de construction de la pyramide elle-même.
Illustration et texte de Keith Payne
Grosso modo (consulter évidemment l’article de Keith pour un développement très précis et circonstancié de cet aspect technique du chantier) : pendant que le côté A de la rampe était opérationnel pour les deux fonctions (transport de blocs pour la pyramide, élévation de l’autre côté de la rampe), cet autre côté (B), neutralisé momentanément, “bénéficiait” de ces apports pour croître en hauteur avant de devenir à son tour opérationnel pour les deux mêmes fonctions assurées précédemment par son “homologue”.Keith Payne précise enfin que ces deux articles auront une nouvelle suite sur son site internet. Nous le savons en effet, et l’avons déjà annoncé dans ce blog : Jean-Pierre Houdin communiquera très prochainement ce qu’il appelle l’Episode 2 de “Khéops Révélé”.
Keith... et Pyramidales, of course, s’en feront, le moment venu, l’écho.
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