"Comme tout matériau, la pierre naturelle est sujette à des variations dimensionnelles sous l'effet de la température. Le coefficient de dilatation thermique caractérise cette déformation et s'exprime en millimètres par mètre et par degré Kelvin (mm/mK). Selon le type de pierre, il peut varier de 1.10-3 à 16.10-3 mm/mK."
Cette citation, empruntée à un organisme technique du Bâtiment (CSTC.be), pourrait servir de support à l'hypothèse développée par Peter James dans un article (en anglais), publié par The Atlantic (10 May 2013).
Selon lui, l'effondrement des blocs de pierre de revêtement sur les pyramides (par ex : la pyramide Rouge et la Grande Pyramide de Guizeh) a été causé par le phénomène naturel de la dilatation des pierres, due aux importantes variations de température.
"Pendant la journée, la température monte à 40 ° C (104 ° F) sur la face de l'enveloppe extérieure, puis la nuit, cette enveloppe se refroidit à 3 ⁰ C (37 ⁰ F) en raison de l'absence de couverture et de l'exposition aux vents dominants. Cela donne une fluctuation de la température quotidienne moyenne de 37 ° C (67 ° F).
Dans une pyramide moins parfaite, comme la Rhomboïdale, la structure est capable d'absorber ces variations.
Par contre, dans les pyramides plus parfaites où les vides entre les blocs de pierre n'existent pratiquement plus, la dilatation des pierres a eu pour conséquence de repousser vers l'extérieur les blocs de façade.
En d'autres termes, "la perfection des pyramides est devenue leur imperfection ; leurs façades lisses ont été brisées par la précision de leur construction".