mardi 14 juin 2022

"Le sarcophage faisait partie de la construction" (Henri Motte, à propos de la Chambre du Roi, dans la Grande Pyramide)


Extrait de Petite histoire de l'art, 1896, par Henri Motte (1846-1922), peintre, architecte, illustrateur notamment (vingt-quatre grandes compositions) de l'Iliade, de Homère, traduction par Émile Pessonneaux.

illustration extraite de l'ouvrage de H. Motte

"La pyramide de Chéops, qui mesure à sa base 227 mètres, avait une entrée murée qu'il devait être impossible de découvrir quand le monument était intact. Cette entrée donnait sur un couloir en pente conduisant en ligne droite à une chambre souterraine que les eaux du Nil pouvaient inonder. Cette chambre est à 35 mètres au-dessous du niveau du sol et au centre de l'édifice. Quelques auteurs estiment qu'elle avait été construite pour assurer une demeure à la momie du pharaon, au cas où le monument n'aurait pas été terminé : nous ne partageons pas cette opinion.
À 35 mètres de l'entrée, à peu près au niveau du sol, le couloir en rencontrait un autre montant vers l'axe du monument. Au point de jonction de ces deux couloirs se trouvait un bloc de la grandeur du passage.
À une distance d'environ 40 mètres, le couloir débouchait dans une galerie inclinée et dans un passage horizontal. Par le passage, on arrivait à la chambre de la reine, tout en granit rose ; par la galerie on arrivait à une salle, dite du sarcophage, dont l'entrée était bouchée par quatre pierres faisant herse ; le visiteur, par conséquent, n'avait plus qu'à rebrousser chemin ; s'il avait la chance toutefois d'écarter les quatre herses, il entrait dans la grande salle ; après avoir traversé un vestibule, il se trouvait en face du sarcophage. Cette salle avait été construite avec un soin tout particulier ; elle est couverte par cinq plafonds de granit rose superposés et composés chacun de neuf pierres de 5 m. 64. L'espace qui sépare ces plafonds forme des chambres. Un seul côté des pierres est taillé, celui qui fait plafond.
Enfin, pour faire peser sur les côtés la pression qu'exerce la masse de pierres qui s'élève à 100 mètres au-dessus de cette chambre, les blocs sont placés en triangle, comme la charpente d'un toit, et dépassent dans leur projection la grandeur totale de plafonds inférieurs.
Quand on examine avec soin la structure de la pyramide, on constate que l'introduction d'un sarcophage en granit rose, comme celui que l'on y a découvert, était impossible à exécuter une fois le monument terminé : d'abord, à cause de la faible dimension des overtures, puis à cause de la disposition des passages intérieurs.
Le sarcophage faisait donc partie de la construction, et était mis en place avant la pose des monolithes formant le plafond. Non seulement le sarcophage était placé, mais la momie devait y être posée ; car il eût été presque impossible de la faire passer renfermée dans sa boîte par les ouvertures étroites donnant accès dans la salle royale.
En outre, le couloir est bouché par un bloc de grandeur égale à celle de ce passage et l'on ne peut admettre qu'on l'ait apporté quand le monument était terminé : où aurait-on pris son point d'appui ? Ni en arrière, puisque le bloc obstruait complètement l'ouverture ; ni en avant, puisqu'on se trouvait dans un couloir de 40 mètres de longueur, formant à un certain endroit un angle de 45 degrés dans le plan vertical.
S'il en est ainsi, la construction du monument aurait eu lieu après la mort du pharaon et les salles qui se trouvent au-dessous et qui ne contenaient aucun sarcophage auraient eu une destination inconnue.
La présence de l'eau dans la chambre, au-dessous du niveau du sol, ferait croire à l'idée, chez l'architecte, d'assurer la sécheresse du monument en construisant une sorte de puisard pour recevoir les eaux d'infiltration.
Quant à l'extérieur de la pyramide, qui aujourd'hui se présente sous la forme de grandes marches en calcaire, il est prouvé que ses gradins étaient recouverts de pierres triangulaires formant un revêtement lisse depuis le haut jusqu'en bas. Ce revêtement avait été placé en commençant par le haut, car il eût été impossible de se tenir et de travailler en montant sur une surface lisse.
D'après Philon, auteur grec, le revêtement aurait été fait par bandes de pierres : marbre blanc, basalte, porphyre et brèche verte.
Au sommet, il y aurait eu une pyramide dorée. À la base, un soubassement contribuant à l'aspect majestueux du monument.
Les pyramides étaient précédées de temples où se célébrait le culte en souvenir du défunt ; de larges chaussées bâties en gros blocs et élevées de plus de 16 mètres y conduisaient après avoir servi au transport de tous les matériaux.
Le grand sphinx y figurait le gardien de la nécropole ; sa tête était taillée dans un rocher et le reste du corps était en maçonnerie. La tête mesure 20 mètres de hauteur. On a retrouvé sur le monument des traces de peinture et l'on peut supposer que cette couleur avait pour objet de dissimuler la disparate des matériaux dont il était formé.
Bædeker, effrayé a l'idée de l'immensité du travail qu'il aurait fallu exécuter pour construire la pyramide d'un seul coup, émet l'hypothèse d'un système de construction partant d'un noyau central en pyramide.
Ce noyau aurait été enveloppé successivement par une série de constructions formant des parallélépipèdes et recouvertes par des plans inclinés.
Lepsius et d'autres supposent une série de plans parallèles recouvrant une pyramide centrale.
Ces explications, quoique ingénieuses, ne sont pas admissibles, car alors on trouverait dans les couloirs les points de raccord de ces travaux qui auraient du reste subi des tassements ou des glissements. Il faut admettre, comme nous l'avons dit, un plan arrêté d'avance, et, ce qui le prouve, c'est l'existence de pyramides inachevées, n'ayant que leur base de complète.
On trouve à Dachour d'autres pyramides en briques cuites qui n'ont pas été exécutées d'après un seul plan : elles sont formées par une pyramide tronquée recouverte par une pyramide ayant un sommet. Celle d'Illahoun est construite sur un roc ; deux murs de briques sont construits en forme de croix, suivant les diagonales du plan ; contre eux viennent s'appuyer d'autres murs parallèles au côté du rectangle de base, et formant comme les nervures d'une plante. Cette ossature est remplie par de la maçonnerie.
Il y avait aussi des pyramides à degrés qui paraissent avoir été construites au moyen de revêtements parallèles.
Au total, le principe de la pyramide rentre dans l'idée religieuse du mastaba. Le puits est remplacé par la chambre du sarcophage, le serdab par le couloir, la chambre d'offrande par le temple qui se trouve au pied du monument."

 

vendredi 3 juin 2022

La signification symbolique des pyramides égyptiennes, selon Ernesto Schiaparelli

Ernesto Schiaparelli (1856 - 1928) est un archéologue et égyptologue italien, qui consacra sa vie à l'Égypte antique.


On trouvera ci-dessous le texte intégral de son ouvrage Il Significato Simbolico Delle Piramidi Egiziane, publié en 1884.

Quelques extraits, traduits en français, de cet ouvrage :

"La pyramide était donc pour les Égyptiens le symbole du soleil rayonnant et, indirectement ou dans un sens plus large, du concept solaire en général : mais au-delà, elle en avait aussi un autre plus restreint ou mieux défini, qui a une importance toute particulière pour nos recherches, celui d'un symbole du soleil levant. Cela se déduit de la représentation de la pyramide qui s'élève entre deux montagnes : représentation qui se confirme ou s'illustre par le rapport dans lequel elle est placée au-dessus d'autres monuments avec un mythe essentiellement solaire, qui avait pour centre le sanctuaire d'Héliopolis.
Des nuées d'oiseaux aux plumes dorées et parfumées d'arômes passaient chaque année à certaines saisons sur l'Égypte venant d'Arabie, et tombaient en grand nombre dans les filets tendus par les Égyptiens : selon une légende, qui a dû se répandre parmi le peuple égyptien, parce qu'on le trouve répété par Hérodote, Tacite, Pline, Horapollon, etc. Chez eux, il y avait un oiseau, appelé phénix (...) qui venait se percher sur le sanctuaire d'Héliopolis une fois tous les cinq cents ans, un oiseau unique en son genre, qui en mourant donnait vie à un nouveau phénix, qui recueillait le corps de son parent et l'emmenait à Héliopolis, pour y mourir ensuite à son tour et céder sa place à un tiers. Il n'y a aucune indication positive de cette légende fantastique dans les textes religieux égyptiens, mais on y mentionne cependant souvent l'oiseau Bennu, adoré dans le grand temple d'Héliopolis, qui correspond sans doute au phénix des écrivains grecs ou latins. Le Bennu, qui, selon la légende, ne mourut pas avant d'avoir insufflé la vie à un nouvel être, nous apparaît dans les textes égyptiens comme le symbole de l'Âme divine qui existe malgré le changement ultérieur de formes ; il vit dans le soleil diurne, demeure dans le soleil nocturne et le fait renaître au matin, et donc, alors que dans un sens très large on l'appelait l'âme de Râ et d'Osiris, il représentait particulièrement cet instant de la course du soleil, dans laquelle ce dernier, se dégageant des ténèbres, renaît sur la crête des montagnes de la chaîne arabique.
À cet égard, le Bennu est représenté dans les inscriptions égyptiennes sur une pyramide qui s'élève entre deux crêtes montagneuses, et ainsi les deux parties de cette représentation symbolique s'illustrent et se confirment.
De l'étude du benben et de l'obélisque, dont celui-ci est l'élément essentiel ou générateur, ainsi que de son rapport avec le mythe du phénix, il ressort que la petite pyramide, vénérée dans les temples ou placée dans des tombes, était pour les Égyptiens le symbole du soleil rayonnant et, de façon secondaire et dérivée, du soleil levant. Les gigantesques pyramides de Gizeh, Abusir, Saqqarah, Dashur, Meïdoum, etc., non moins que les petites amulettes pyramidales, que l'on retrouve entre les bandes des momies, ont certainement été inspirées par les mêmes concepts, liés ou combinés avec le concept sépulcral : de ce concept complexe qui en résulte il est nécessaire d'avoir une idée très claire, puisque c'est le seul qui puisse nous donner la raison exacte de la destination, de la forme, de la taille et du nom même qui a été attribué à chacune des pyramides de la nécropole de Memphis.
Dans le soleil qui mourait chaque soir derrière la chaîne libyenne, envoyant les derniers rayons impuissants sur l'Égypte, et qui, en vertu d'une force mystérieuse et inexplicable, ressuscitait le lendemain matin pour mourir de nouveau le soir puis ressusciter à nouveau, les Égyptiens, parallèlement à ce que faisaient leurs frères chez les autres peuples, avaient concrétisé l'idée de l'Être infini et incréé, qui est la cause et la raison de leur propre existence ; celle-là même qui dans toute l'antiquité n'a été conservée dans sa pureté primitive, sans symboles et sans mythes, que par le peuple juif."


jeudi 2 juin 2022

Relation entre Fleur de Vie et Coudée Royale, par Marco-Virginio Fiorini

 

Existe-t-il une relation entre la Fleur de Vie et la Coudée Royale ?
Apparemment aucune. Et pourtant, au contraire, il en existe une. Commençons par comprendre de quoi il s’agit.


La Fleur de Vie est un symbole sacré qui nous vient de la nuit des temps.


Outre l'Égypte, ce symbole a été retrouvé également dans différents sites sacrés antiques tels que le Mont Sinaï, ou encore dans les pays suivants : Chine, Inde, Espagne, Allemagne, Tibet, Grèce, Suisse, Islande et Italie, pour n’en citer que quelques-uns.
Elle représente la Création, le Schéma de la Vie, la Connaissance, et la relation entre ces représentations.
Elle est aussi interprétée comme une représentation de l’univers et de ses implications infinies.
C’est un symbole qui est à la base de la Géométrie Sacrée.
Ce schéma sacré a été représenté un nombre incalculable de fois, autant par d’obscurs artistes que par de grands génies, tels que le grand Léonard de Vinci qui l’a étudié et reproduit des centaines de fois dans ses nombreux dessins.

La Coudée Royale (CR) est une unité de mesure égyptienne des plus importantes, qui servait à projeter et tracer sur les chantiers les lignes de construction des édifices importants parmi lesquels : tombes, temples, pyramides, espaces sacrés, etc.

Sa longueur effective, rapportée à notre système métrique, est exactement de 52,36 cm. Pas un millimètre de plus ou de moins.
La précision de cette mesure est due à la nécessité de la mettre en correspondance avec toute une série de Constantes Mathématiques que les Égyptiens connaissaient très bien. (1)


Pour expliquer comment il y a une relation directe entre la Fleur de Vie et la Coudée Royale, il est nécessaire de reconstituer brièvement un parcours qui part de ma conviction personnelle (aujourd’hui étayée d’une grande quantité d’éléments en sa faveur) que les Égyptiens connaissaient le Mètre.
Oui, vous avez bien lu : le Mètre !

Le Mètre
Bien que les Égyptiens de l’antiquité l'aient connu, il fut peu utilisé pour l’édification des édifices officiels, sacrés et importants, parce que cette unité de mesure n’était pas un multiple ou un sous-multiple des deux principales constantes mathématiques : le nombre Pi (π) (3,1416) et la Proportion Dorée (1,618).
Multiple non, mais entre le Mètre et ces deux Constantes s’établit une relation précise.

Voyons laquelle.

Si nous traçons un cercle d’un diamètre de 1 M, sa circonférence sera de 3,1416 (2). (Fig. 5)


Maintenant divisons la circonférence en 6 parts égales. (Fig. 6)
Pourquoi justement en 6 parts et pas en 5 ou en 7 ou encore un autre nombre ?
Parce que de cette façon il est possible de tracer un hexagone inscrit. (Fig. 7)
L’hexagone est l’unique figure de la géométrie plane qui possède un côté de la même longueur que le rayon du cercle qui le contient. Donc, si le rayon du cercle est = 50 cm, le côté de l’hexagone sera lui aussi de 50 cm. (Fig. 7)
Divisant tout le cercle en 6 parts égales, il se forme 6 "parts de gâteau" dont chacune aura un angle de 60° par rapport au centre. (Fig. 8)
La longueur de l’arc qui sous-tend l’angle correspondant de 60° (c’est-à-dire chaque part) est exactement de 0,5236 m, c’est-à-dire une Coudée Royale. Vérification:
3,1416 : 6 = 0,5236

Nous venons juste de démontrer la relation parfaite qui existe entre le Mètre et la Coudée Royale qui passe à travers le nombre Pi (π).
Mais auparavant, nous avons parlé de deux constantes. Il nous manque encore la Proportion Dorée. C’est juste.
La solution est plus simple qu’on pourrait le penser en premier lieu.
En fait en soustrayant à la valeur en mètre du nombre Pi (π) (3,1416), celle de la Coudée Royale (0,5236), on obtient 2,618 qui est le carré du Nombre d’Or (1,618). Soit: 3,1416 - 0,5236 = 2,618.
Par conséquent, pour conclure cette première partie préliminaire, nous pouvons affirmer qu’il existe une relation parfaite entre le Mètre, le nombre Pi (π), la Coudée Royale et le Nombre d’Or.

Mais à présent, retournons à la Fleur de Vie.
Comme on peut facilement le voir sur le dessin (Fig.9) la distribution des pétales est basée sur une étoile à 6 branches dont les extrémités sont inscrites dans un hexagone 
régulier. (Fig.10)
C’est un processus analogue à celui qui est présenté dans le Figure 7.

Comme le rayon utilisé pour tracer la circonférence de base (dans ce cas : 50 cm) est le même que celui qui a servi à tracer les pétales de la Fleur de Vie, je crois que l’on peut affirmer que chaque pétale de la fleur est composé de deux arcs de cercle d’une longueur égale à 0,5236 m et donc ayant la même dimension que celle d’une Coudée Royale.
Autrement dit, la Fleur de Vie est composée de 12 Coudées Royales dont le développement total équivaut au double du nombre Pi (π). En fait :
0,5236 x 12 = 6,2832 : 2 = 3,1416
Rappelons-nous que la symbolique du serpent est un des symboles mythologiques et magiques les plus répandus présents dans toutes les civilisations antiques, à commencer par l’Égypte (l'uræus avec lequel étaient représentés les pharaons et les reines de sang royal).
En analysant cela d’un point de vue graphique et symbolique, la figure de la Fleur de Vie peut être décomposée en d’autres éléments plus simples qui peuvent comporter différentes significations.
Dans le cas de la figure 11, les courbes peuvent s’interpréter comme deux serpents stylisés (rouge et bleu) s’entrecroisant. Ceci nous rappelle le caducée. (Fig.12)
La mue de la peau, typique des serpents, est un indice de renouvellement et de renaissance.
Nous ne pouvons pas oublier le serpent à plumes de la civilisation Maya (Quetzalcoatl), les deux serpents entrelacés d’Asclépios, dieu grec de la médecine, le culte d’Esculape version latine d’Asclépios, dont le bâton aux deux serpents entrecroisés orne les pharmacies modernes.
Rappelons-nous aussi le serpent d’Adam et Eve, celui de Moïse, le serpent de la tradition hindoue qui nous rappelle la tradition tantrique (Kundalini). Et pour finir avec le grand Carl Gustav Jung, le serpent symbolise l’énergie cosmique - divine - et celle de la psyché (libido).

Conclusion
La Coudée Royale, désormais proche de la Fleur de Vie et entrelacée avec elle, accède à un niveau supérieur d'importance.
Elle est non seulement une mesure, mais encore le paradigme d’une série de correspondances symboliques qui font comprendre maintenant pourquoi elle était si "vénérée" des Égyptiens de l’antiquité qui la placèrent à la base de toutes leurs constructions majeures et de celle, que je considère personnellement comme la "Mère de toutes les constructions" : la Grande Pyramide de Gizeh.
Elle est la gardienne silencieuse, mais ferme et décisive, de toute une philosophie constructive indissolublement liée à l’Harmonie. Concept qu’ils ont déifié sous le nom de Déesse Maât.
Sa proximité de la Fleur de Vie n'est pas une découverte, mais une confirmation.
Marco-Virginio Fiorini

(1) De quelles constantes parlons-nous ? Les deux constantes les plus connues sont le Nombre d’Or (1,618), le nombre Pi (π) (3,1416). Mais il y en a divers autres et parmi elles : la racine de 2 (1,414), la racine de 3 (1.732) et surtout la racine de 5 (2,236). Cette dernière très présente est liée à la Chambre du Roi. Les raisons qui poussèrent les Égyptiens à chercher ce type de correspondance n’est pas le thème de cet article. Cf. sur ce sujet mon ouvrage "Armonia Universale" - Editions Priuli et Verlucca - 2016.

(2) Pour trouver la circonférence d’un cercle quelconque, on multiplie la longueur du diamètre par le nombre Pi (π). Par conséquent, si le diamètre est égal à 1, la circonférence sera égale à Pi, soit 3,1416.


Traduction des légendes des illustrations

Fig. 1 :  Fleur de Vie. De temps en temps, on trouve ce symbole avec la dénomination d'Étoile des Alpes. C'est une exagération moderne, utilisée à des fins touristiques, commerciales et même politiques.

Fig. 2 : Une composition de différentes "Fleurs de Vie" entrelacées, analogue à celle sur les pilastres de l'Osireion à Abydos (Égypte), à l'arrière du Temple du pharaon Séti Ier

Fig. 3 : Abydos. Deux exemples de Fleurs de Vie gravées sur les pilastres de l'Osireion voisin du temple de Séti Ier

Fig. 4 : Coudée Royale en or, exposée dans la salle qui contient le tombeau de Khâ, au Musée égyptien de Turin

Fig. 5 : Si le diamètre = 1, la circonférence = 3,1416

Fig. 6 : Cercle divisé en 6 parties égales

Fig. 7 : Insertion d'un hexagone

Fig. 8 : La longueur de l'arc AB correspond exactement à celle d'une coudée

Fig. 9 : Fleur de Vie (base hexagonale)

Fig. 10 : Fleur de Vie inscrite dans un hexagone

Fig. 11 : Courbes sinueuses, comme celles d'un serpent

Fig. 12 : Le caducée (symbole des pharmaciens)