lundi 31 juillet 2017

"The Pyramid of Cheops as Calendar", by Sigvard Hellestam



"The Pyramid of Cheops or the Great Pyramid is not only the largest of all megalithic monuments, but also probably the monument having been subject to most accurate surveys and most speculation.
One is most impressed during these surveys by the unprecedented exactness of bearings in the horizontal plane and in the four cardinal points. The largest height difference around the base-slab with the 230 m side is only 21 mm between the middle of the Northside and the Southeastern corner. The deviation from the North-South line is only 3'6", i.e. 3/60 of a degree.
The four square corners are laid out with such precision that it is hardly surpassed by modern building technique. Most exact is the Southwest corner where the angle is 16", i.e. 16/3600 of a degree too large, and the most deviating is the Northeast corner with 58" or about 1/60 of one degree."  

Article extrait de "Discussions in Egyptology" 28 (1994), pp. 21-27, Oxbow Books, repris par Digital Giza : ICI 

dimanche 30 juillet 2017

"Les couvrements de granit dans les pyramides de Giza", par Salah el-Naggar


"La plus ancienne pyramide construite sur le plateau de Giza, celle de Chéops, comprend plusieurs systèmes de couvrement, dont la voûte en chevrons en calcaire, utilisée ici pour la première fois, et la voûte-en-tas de charge pour la dernière.
La chambre haute qui contient le sarcophage mesure 10,48 x 5,24 m. Elle est entièrement constituée de blocs en granit et présente un système de couvrement complexe et unique : à 5,84 m au-dessus du niveau du pavage de cette chambre, on a construit un plafond composé de neuf énormes poutres de granit dont la largeur varie de 1,05 à 1,50 m avec une hauteur irrégulière moyenne d'environ 2,10 m ; chaque dalle doit peser entre 50 et 70 tonnes.
Près de la paroi sud de la chambre, toutes ces poutres présentent des fissures qui paraissent s'être produites à l'époque même de la construction du monument.
Ce plafond est surmonté de cinq pièces vides d'environ 0,60 à 0,90 m de hauteur, construites l'une au-dessus de l'autre et séparées par huit ou neuf énormes poutres de granit. La cinquième chambre, celle du sommet, est couverte par une voûte composée de onze paires de dalles en chevrons en calcaire ; la longueur visible de chaque dalle est d'environ 3,73 m. La structure de cette voûte a bougé et les joints entre les dalles se sont ouverts de 2 à 4 cm ; aussi, d'importantes fissures se sont-elles produites. Enfin, cette voûte doit compter deux, ou peut-être trois couches, superposées de dalles en chevrons.
Cette énorme et étonnante masse de granit employée à l'intérieur du massif de la pyramide de Chéops nous a conduit à étudier l'utilisation de ce matériau dans l'architecture.
Jusqu'à présent les recherches ont porté sur l'aspect quantitatif, pour mesurer la situation économique et la puissance de tel ou tel roi, car le granit vient de très loin, d'Assouan à environ 900 km au sud de Giza. Nous souhaitons, quant à nous, suivre ici l'emploi du granit d'un point de vue technique, en particulier son utilisation comme poutre dans le couvrements."
(Salah el-Naggar)


L'intégralité de cet article, via Digital Giza : ICI 


samedi 29 juillet 2017

"The solution of the pyramid problem", par Robert Ballard

"The aim of Ballard is to show that the pyramids were built to serve as surveying instruments, in particular that there was a certain relationship, based on various right triangles, among the pyramids in a given group."


Théorie développée dans The Solution of the Pyramid Problem or, Pyramid Discoveries, New York: John Wiley & Sons, 1882.

L'accès à cet ouvrage, via Digital Giza : ICI 

samedi 15 juillet 2017

"Le mystère Kheops", par Jacques Grimault

Présentation de l'étude par l'auteur :
"Depuis qu’elles sont connues, les pyramides du plateau de Gizeh - et leur voisin le Sphinx - n’ont jamais cessé d’exciter la curiosité des hommes. Ces édifices, aussi grands qu’énigmatiques, persistent imperturbablement à défier les savants et techniciens de nombreuses disciplines, par toutes les questions qu’ils suscitent encore, et de plus en plus précises. Des temps les plus reculés jusqu’à nos jours, faute de réponses solides ou du fait d’affirmations contradictoires, une polémique s’est installée, qui s’est enflée et radicalisée ; des milliers d’ouvrages et d’articles ont paru, des milliers de conférences furent données, de nombreux films ont été réalisés, pour faire connaître, illustrer, défendre ou attaquer les diverses positions et théories concernant l’identité des concepteurs et des bâtisseurs de ces édifices, leurs réels desseins, leurs moyens, l’époque de l’édification de ces monuments géants, leur utilité etc. Jamais en effet constructions n’ont motivé plus de recherches, de parutions, et d’efforts de compréhension. Actuellement, au plus âpre et au coeur de cette controverse, aussi virulente et vénéneuse que discrète, se trouvent les défenseurs de l’orthodoxie de l’égyptologie professionnelle, et les tenants de diverses théories de différentes qualités : des astronomes, des ingénieurs, des géomètres, des architectes, des historiens des sciences, et aussi bon nombre d’amateurs, appelés avec dédain et mépris "égyptomaniaques" ou "pyramidiots" par les égyptologues et la communauté scientifique en général. Les uns soutiennent dogmatiquement et en dépit des faits que les pyramides d’Égypte ne sont rien d’autre que des tombeaux, destinés à conserver le corps momifié d’un monarque ou d’un personnage de haut rang, afin que celui-ci puisse renaître, conformément à ce que l’on croit connaître de la religion des anciens Égyptiens. Les autres affirment qu’elles ne sont pas seulement des tombeaux, mais aussi et surtout des supports de ce qui était estimé impérissable dans la culture de ces époques, mais donné dans le secret sous une forme ésotérique, c’est-à-dire à voir et à entendre."