mercredi 5 août 2009

Transport des blocs de pierre : une nouvelle hypothèse de Michel MICHEL

Michel MICHEL, auteur d'une théorie sur la construction de Khéops, développée dans Mystérieuses pyramides et présentée dans ce blog (voir ICI), apporte un complément pour l'aspect technique du transport des blocs de pierre et autres mégalithes.
Selon lui, au vu des éléments d'information et documents à sa disposition, le transport par traîneaux sur des rampes présente les caractéristiques suivantes :
- les rampes ont en commun des cavités creusées perpendiculairement au sens de déplacement et semblant destinées à recevoir des planches pour faciliter le mouvement des traîneaux ;
- les traîneaux ont en commun que les traverses reliant les patins ont la même épaisseur que les patins (les sous-faces des traverses sont au même niveau que celles des patins).

Illustration extraite de Wikipédia
Michel MICHEL observe ensuite que, dans l'hypothèse du déplacement d'un traîneau sur un surface argileuse, un bourrelet de boue doit inévitablement se former devant la traverse, ralentissant, voire empêchant le déplacement du traîneau. Dans l'hypothèse du déplacement des traîneaux sur des planches, celles-ci s'usent inévitablement plus rapidement là où frottent les patins, les traverses finissant par butter contre la partie centrale non usée des planches.
Illustration Michel MICHEL
D'où sa théorie formulée en ces termes :"On commence par creuser des cavités transversales. On remplit de boue ces cavités. On pose des planches de bois dur (acacia) sur la boue. On fait avancer le traîneau avec sa charge. Sous la charge, les planches s’enfoncent dans la boue en prenant une légère inclinaison vers l’intérieur (les planches forment un V). De ce fait, seul le bord extérieur des patins reposent sur les planches. Les surfaces de frottement sont donc très réduites. On renouvelle l'opération au fur et à mesure de l'avancement du traîneau. La boue, une fois séchée, fournit un encastrement stable aux planches. Ainsi préparée, la rampe ou la route servira pour le transport de nombreuse pierres. Le fait de mouiller les planches améliore sensiblement le coefficient de frottement."
Ayant réalisé une expérimentation à échelle réduite (1/10 env.), Michel MICHEL souhaite la poursuivre, mais en grandeur réelle. Il est, pour ce faire, à la recherche d'un financement. Il s'agirait de construire une cinquantaine de mètres de voie aménagée (cent planches de bois dur 200x20x2 cm), de fabriquer un traîneau en cèdre 300x80x20 cm, d'avoir à disposition un bloc pesant une tonne minimum et de rémunérer les haleurs (6 par tonne transportée sur terrain en pente). Selon lui, seule une telle reconstitution grandeur nature permettrait de tirer des enseignements sur le nombre de haleurs par tonne, l'incidence de la pente sur le nombre de haleurs, la pente maxi acceptable, etc. Contacts : sur le site Mystérieuses pyramides (cliquer en bas de page sur "Pour m'aider ou m'encourager").

Cette théorie a fait l'objet d'une communication sur le forum Numerus.
Elle est reproduite ici avec l'aimable autorisation de son auteur.

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