mardi 3 février 2009

Le "sciage au sable"


Ce blog a été conçu sur un mode "analytique" plus que "synthétique".
Je me suis proposé d'énumérer les différentes théories relatives à la construction des pyramides du plateau de Guizeh dont je puis prendre connaissance par mes lectures et des recherches sur Internet.
Il ne me revient pas, au stade actuel de mon inventaire, de préférer telle théorie plutôt que telle autre. En ai-je d'ailleurs la compétence ? Pour l'heure, je bâtis ce blog par strates, privilégiant la curiosité, recherchant la logique propre à chaque théorie... sans donner prise aux chamailleries ou querelles académiques qui, parfois, alimentent les "échanges" entre spécialistes, égyptologues y compris !
J'ai été ainsi amené à présenter brièvement les découvertes de Denys Stock en le qualifiant, de bonne foi et au vu d'un reportage filmé, de "réinventeur de la scie sans dents". Voir ICI.
Or une relecture récente de l'ouvrage d'Auguste Choisy (1841-1909) Histoire de l'architecture (réédition Bibliothèse de l'Image, 1996) m'a permis de retrouver ce passage :
« Indépendamment de l'outillage de fer, un des principaux moyens que les Égyptiens paraissent avoir employés est celui même que nous pratiquons aujourd'hui, le "sciage au sable" : procédé qui n'exige comme instrument qu'une lame ou même un fil métallique, au besoin un simple cordeau, une planchette mince frottant sur du sable mouillé. Lorsqu'on attaque ainsi la pierre par sciage, peu importe la masse qu'il faut enlever ; et cela explique ces colosses aux attitudes assises qui, dans tout autre système, eussent exigé un travail d'abattage inouï. Ce procédé ne se prête qu'au découpage par grandes formes planes : sans doute on lui doit ces larges plans d'épannelage qui donnent aux figures de granit ou de basalte une simplicité de contours si caractéristique. »

Cet ouvrage d'Auguste Choisy date de 1899.

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