Les pyramides ont été construites grâce à une "utilisation intelligente de la géométrie appliquée", à une technologie rudimentaire ("primitive technology") et à une bonne quantité d'efforts et d'ingéniosité : telle est la thèse développée par Seamus Chapman dans son ouvrage Building Egyptian Pyramids - Achieving the Impossible (1st Books Library, 2003, 104 pages).
La démonstration de l'auteur est essentiellement centrée sur ce qu'il appelle la "méthode du sommet virtuel". Compte tenu de la hauteur et de la base du futur monument, le triangle rectangle intégrant cette hauteur et la distance entre le centre et l'un des angles permet de définir l'hypoténuse, autrement dit l'angle ou l'inclinaison à respecter pour la mise en œuvre des blocs de pierre intégrés dans l'édifice, sans aucune référence visuelle à un sommet "réel". Grâce à cette seule méthode, les bâtisseurs égyptiens ont pu construire un monument équilibré, avec des arêtes se rencontrant en un même point sommital.
Quant aux techniques de construction proprement dites, je relève de la lecture de l'ouvrage de Seamus Chapman les éléments suivants :
- la structure du noyau, dans sa forme la plus simple, est une tour ("tower") entourée par des murs de contrefort ("buttress walls"), mis en place à intervalles réguliers ;
- aucun engin de levage n'a été utilisé ; les bâtisseurs égyptiens ont simplement eu recours à un "berceau" ("cradle"), sorte de "balançoire" en bois formée d'une surface plane et d'une base courbe, pour la rotation des blocs de pierre ;
- pour la première partie du chantier (construction du noyau, puis des éléments de façade à l'état brut), jusqu'à la hauteur de 37 coudées royales (correspondant à la hauteur de la Chambre de la Reine), ils ont utilisé une rampe perpendiculaire à l'une des faces de la pyramide, cette rampe permettant le transport des blocs jusqu'à la plateforme de travail ;
- une fois achevées les premières assises de la pyramide, la deuxième phase du chantier jusqu'à une nouvelle hauteur peut commencer ; et ainsi de suite jusqu'au sommet. À ce stade de la construction, la rampe perpendiculaire est prolongée par une rampe en spirale épousant les quatre côtés de la pyramide et reposant sur les deux contreforts extérieurs ;
- quand le sommet de la pyramide est atteint, celui-ci est distant de 280 coudées royales du centre exact (devenu à son tour "virtuel") de la base. Les travaux de finition peuvent alors commencer : taille et polissage des pierres de revêtement ; démantèlement des plateformes et des rampes.
La perfection de ces aménagements extérieurs contraste, selon l'auteur, avec ce qui lui semble être des imprécisions, et même des changements en cours de construction, dans le plan des aménagements intérieurs.
"Il se pourrait, commente-t-il, que la Chambre du Roi et ses chambres de décharge aient été créées uniquement comme une conséquence de la décision d'utiliser un surplus de blocs originellement destinés à équiper l'intérieur de la pyramide d'un système de sécurité efficace, mais parvenus trop tard pour être installés à leur emplacement prévu." (op.cit. p. 89)
La démonstration de l'auteur est essentiellement centrée sur ce qu'il appelle la "méthode du sommet virtuel". Compte tenu de la hauteur et de la base du futur monument, le triangle rectangle intégrant cette hauteur et la distance entre le centre et l'un des angles permet de définir l'hypoténuse, autrement dit l'angle ou l'inclinaison à respecter pour la mise en œuvre des blocs de pierre intégrés dans l'édifice, sans aucune référence visuelle à un sommet "réel". Grâce à cette seule méthode, les bâtisseurs égyptiens ont pu construire un monument équilibré, avec des arêtes se rencontrant en un même point sommital.
Quant aux techniques de construction proprement dites, je relève de la lecture de l'ouvrage de Seamus Chapman les éléments suivants :
- la structure du noyau, dans sa forme la plus simple, est une tour ("tower") entourée par des murs de contrefort ("buttress walls"), mis en place à intervalles réguliers ;
- aucun engin de levage n'a été utilisé ; les bâtisseurs égyptiens ont simplement eu recours à un "berceau" ("cradle"), sorte de "balançoire" en bois formée d'une surface plane et d'une base courbe, pour la rotation des blocs de pierre ;
- pour la première partie du chantier (construction du noyau, puis des éléments de façade à l'état brut), jusqu'à la hauteur de 37 coudées royales (correspondant à la hauteur de la Chambre de la Reine), ils ont utilisé une rampe perpendiculaire à l'une des faces de la pyramide, cette rampe permettant le transport des blocs jusqu'à la plateforme de travail ;
- une fois achevées les premières assises de la pyramide, la deuxième phase du chantier jusqu'à une nouvelle hauteur peut commencer ; et ainsi de suite jusqu'au sommet. À ce stade de la construction, la rampe perpendiculaire est prolongée par une rampe en spirale épousant les quatre côtés de la pyramide et reposant sur les deux contreforts extérieurs ;
- quand le sommet de la pyramide est atteint, celui-ci est distant de 280 coudées royales du centre exact (devenu à son tour "virtuel") de la base. Les travaux de finition peuvent alors commencer : taille et polissage des pierres de revêtement ; démantèlement des plateformes et des rampes.
La perfection de ces aménagements extérieurs contraste, selon l'auteur, avec ce qui lui semble être des imprécisions, et même des changements en cours de construction, dans le plan des aménagements intérieurs.
"Il se pourrait, commente-t-il, que la Chambre du Roi et ses chambres de décharge aient été créées uniquement comme une conséquence de la décision d'utiliser un surplus de blocs originellement destinés à équiper l'intérieur de la pyramide d'un système de sécurité efficace, mais parvenus trop tard pour être installés à leur emplacement prévu." (op.cit. p. 89)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire