Cet ouvrage, publié par les éditions Atlas (2008, 126 pages), est une excellente introduction à une visite du plateau de Guizeh.
Encadrée par deux chapitres, l'un consacré à Saqqarah (avec tous les honneurs dus à Jean-Philippe Lauer), l'autre aux pyramides de Dahchour et de Nubie, la description de la Nécropole de Guizeh fait l'objet d'une quarantaine de pages. Le texte est concis, richement illustré de photographies et de dessins.
Encadrée par deux chapitres, l'un consacré à Saqqarah (avec tous les honneurs dus à Jean-Philippe Lauer), l'autre aux pyramides de Dahchour et de Nubie, la description de la Nécropole de Guizeh fait l'objet d'une quarantaine de pages. Le texte est concis, richement illustré de photographies et de dessins.
Les techniques de construction des trois pyramides majeures du plateau, notamment celle de Khéops, est présentée comme suit :
- les blocs de pierre proviennent de trois carrières (constat généralement admis) : le plateau de Guizeh, Tourah (blocs calcaires de revêtement) et Assouan (granit rouge pour la Chambre du Roi) ;
- alignement sur l'étoile polaire (ou l'étoile Alpha du Dragon) ;
- creusement d'un canal de dérivation, le long du flanc ouest de la vallée du Nil, pour amener les eaux du fleuve jusqu'au pied de l'emplacement de la pyramide (le canal prenant la relève du Nil hors périodes d'inondation);
- alternance de vagues successives de 30.000 hommes sur le chantier ;
- transport probable des blocs de pierre, jusqu'au chantier, par traîneaux glissant sur un sol lubrifié par le limon du Nil ;
- en présence de diverses théories relatives à l'utilisation de rampes pour hisser les blocs sur le flanc de la pyramide, la préférence va au plan incliné unique perpendiculaire à l'une des faces de l'édifice : très large au début, il se rétrécit au fur et à mesure de l'ascension ;
- "pour les dernières assises, les Égyptiens emploient des monte-charges à contrepoids".
Puis ce commentaire :"Tout ceci est valable pour des pyramides de moindre envergure, mais pour la pyramide de Khéops où certains blocs de 60 tonnes furent hissés à plus de 90 mètres de hauteur, la théorie est nettement moins sûre. (...) Comme on le voit, l'Égypte conserve encore des mystères. Espérons que de nouvelles découvertes pourront un jour lever ce secret bien gardé. En attendant, la pyramide de Khéops exerce toujours la même fascination... unanime cette fois." (op.cit. p. 82)
- les blocs de pierre proviennent de trois carrières (constat généralement admis) : le plateau de Guizeh, Tourah (blocs calcaires de revêtement) et Assouan (granit rouge pour la Chambre du Roi) ;
- alignement sur l'étoile polaire (ou l'étoile Alpha du Dragon) ;
- creusement d'un canal de dérivation, le long du flanc ouest de la vallée du Nil, pour amener les eaux du fleuve jusqu'au pied de l'emplacement de la pyramide (le canal prenant la relève du Nil hors périodes d'inondation);
- alternance de vagues successives de 30.000 hommes sur le chantier ;
- transport probable des blocs de pierre, jusqu'au chantier, par traîneaux glissant sur un sol lubrifié par le limon du Nil ;
- en présence de diverses théories relatives à l'utilisation de rampes pour hisser les blocs sur le flanc de la pyramide, la préférence va au plan incliné unique perpendiculaire à l'une des faces de l'édifice : très large au début, il se rétrécit au fur et à mesure de l'ascension ;
- "pour les dernières assises, les Égyptiens emploient des monte-charges à contrepoids".
Puis ce commentaire :"Tout ceci est valable pour des pyramides de moindre envergure, mais pour la pyramide de Khéops où certains blocs de 60 tonnes furent hissés à plus de 90 mètres de hauteur, la théorie est nettement moins sûre. (...) Comme on le voit, l'Égypte conserve encore des mystères. Espérons que de nouvelles découvertes pourront un jour lever ce secret bien gardé. En attendant, la pyramide de Khéops exerce toujours la même fascination... unanime cette fois." (op.cit. p. 82)
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