Dans son livre Les Pyramides d'Égypte publié il y a plus de quarante années de cela (édition française), I.E.S Edwards retrace l'histoire des pyramides égyptiennes, depuis leur origine sous forme de mastabas jusqu'à leur développement le plus majestueux (le "groupe" de Guizeh), puis à leur déclin progressif et à leur abandon.
Concernant les méthodes de construction, le constat s'impose : pour des motifs restés à ce jour secrets : les bâtisseurs égyptiens n'ont laissé aucune trace de leur savoir-faire et des techniques qu'ils ont appliquées. I.E.S Edwards ajoute toutefois :" On peut néanmoins beaucoup apprendre des textes religieux gravés sur les murs des chambres et des couloirs des pyramides de la cinquième dynastie finissante et de la sixième dynastie, et de l'étude de certains détails mineurs de construction, des traces des rampes des édifices et des outils retrouvés au cours des fouilles."
Compte tenu des données archéologiques à sa disposition et de l'analyse qu'il en fait, I.E.S Edwards reprend une théorie que nous pourrions qualifier de "classique" sur les techniques de transport des matériaux.
Concernant les méthodes de construction, le constat s'impose : pour des motifs restés à ce jour secrets : les bâtisseurs égyptiens n'ont laissé aucune trace de leur savoir-faire et des techniques qu'ils ont appliquées. I.E.S Edwards ajoute toutefois :" On peut néanmoins beaucoup apprendre des textes religieux gravés sur les murs des chambres et des couloirs des pyramides de la cinquième dynastie finissante et de la sixième dynastie, et de l'étude de certains détails mineurs de construction, des traces des rampes des édifices et des outils retrouvés au cours des fouilles."
Compte tenu des données archéologiques à sa disposition et de l'analyse qu'il en fait, I.E.S Edwards reprend une théorie que nous pourrions qualifier de "classique" sur les techniques de transport des matériaux.
Pour l'acheminement sur terre vers le site de construction, prenant appui sur l'illustration due à Djehoutihotep, noble de la XIIe dynastie, dans son tombeau d'El-Berchech, il retient le procédé du transport par traîneaux :"Chaque bloc était probablement hissé sur le traîneau soit directement du sol, soit par l'intermédiaire d'une rampe basse en brique et en pierre. Puis, bloc et traîneau, liés ensemble par des cordes, étaient peut-être encore soulevés par des leviers pour qu'on pût glisser des rouleaux de bois en dessous ; après quoi, ils étaient tirés sur une chaussée de rondins par des hommes attelés à des cordes." (Livre de Poche, 1967, p.307)
Pour la phase ultime du transport, I.E.S Edwards développe la théorie de la rampe unique verticale qui, aujourd'hui, trouve difficilement de nouveaux défenseurs :"En l'absence de la poulie - qui ne semble pas avoir été connue des Égyptiens avant l'époque romaine - un seul moyen était à la disposition des bâtisseurs pour monter des poids très lourds : la rampe en brique et en terre qui s'élevait depuis le sol jusqu'à la hauteur désirée. (...) la rampe et les chaussées étaient élevées jusqu'à la nouvelle hauteur de la pyramide et les maçons s'employaient à ravaler la surface supérieure des blocs qui venaient d'être posés, pour assurer un ajustage parfait avec l'assise en préparation. Ainsi s'élevait l'édifice, lit après lit, jusqu'à ce qu'enfin le pyramidion, généralement en granite, fût placé à son sommet;" (ibid. pp. 311, 317)
Pour la phase ultime du transport, I.E.S Edwards développe la théorie de la rampe unique verticale qui, aujourd'hui, trouve difficilement de nouveaux défenseurs :"En l'absence de la poulie - qui ne semble pas avoir été connue des Égyptiens avant l'époque romaine - un seul moyen était à la disposition des bâtisseurs pour monter des poids très lourds : la rampe en brique et en terre qui s'élevait depuis le sol jusqu'à la hauteur désirée. (...) la rampe et les chaussées étaient élevées jusqu'à la nouvelle hauteur de la pyramide et les maçons s'employaient à ravaler la surface supérieure des blocs qui venaient d'être posés, pour assurer un ajustage parfait avec l'assise en préparation. Ainsi s'élevait l'édifice, lit après lit, jusqu'à ce qu'enfin le pyramidion, généralement en granite, fût placé à son sommet;" (ibid. pp. 311, 317)
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