L'archéologie, nous enseigne le Littré, est la "connaissance, l'étude de l'Antiquité", le terme dérivant de mots grecs signifiant "ancien" (voir : "archaïsme") et "discours" (voir : "logique").
Dans son ouvrage Pyramides, temples, tombeaux de l'Égypte ancienne (éditions Autrement, 2004, 364 pages), l'égyptologue et conférencier Richard Lebeau puise dans les acquis de cette science pour "ouvrir un nouveau mode d'accès aux monuments de l'Égypte pharaonique", sans pour autant assommer le lecteur-touriste de "réplétion érudite" ou de "savoir pléthorique".
Chaque monument, pyramide, tombeau ou temple fait l'objet d'une fiche technique, agrémentée de commentaires ou d'anecdotes faisant "vivre" le monument visité.
Voici donc un guide touristique original, astucieux, inventif, inspiré par une solide connaissance des lieux.
Quelques pages de l'ouvrage abordent la question récurrente de la construction des pyramides de Guizeh, avec le constat suivant : "Les techniques employées pour élever cette montagne de blocs [la Grande Pyramide de Khéops] ont donné lieu à autant d'hypothèses scientifiques que d'élucubrations. Le bons sens commande d'écarter la plupart des théories émises, les sérieuses comme les loufoques, pour n'en retenir qu'une : celle de la rampe de briques crues. Mais quelle était sa forme ? En spirale ou en plan incliné ?"
Après avoir écarté la première hypothèse (forme en spirale) pour des raisons d'impossibilité pratique ("Comment faire virer les blocs de quatre-vingt-dix degrés ?"), l'auteur ne voit plus que la solution du plan incliné construit perpendiculairement à l'une des faces de l'édifice, allongé, surélevé et de moins en moins large au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Puis d'ajouter :"Si la solution est élégante, elle n'est pourtant pas totalement satisfaisante. Pour atteindre le sommet de la pyramide en pente douce, la rampe doit parcourir plusieurs kilomètres. Pour raccourcir la rampe, il faut accentuer la pente. Alors dans ce cas, comment tirer les blocs ? On le voit, les pyramides sont encore loin d'avoir livré tous leurs secrets."
D'où... un retour à la case départ ! Une fois de plus...
Dans son ouvrage Pyramides, temples, tombeaux de l'Égypte ancienne (éditions Autrement, 2004, 364 pages), l'égyptologue et conférencier Richard Lebeau puise dans les acquis de cette science pour "ouvrir un nouveau mode d'accès aux monuments de l'Égypte pharaonique", sans pour autant assommer le lecteur-touriste de "réplétion érudite" ou de "savoir pléthorique".
Chaque monument, pyramide, tombeau ou temple fait l'objet d'une fiche technique, agrémentée de commentaires ou d'anecdotes faisant "vivre" le monument visité.
Voici donc un guide touristique original, astucieux, inventif, inspiré par une solide connaissance des lieux.
Quelques pages de l'ouvrage abordent la question récurrente de la construction des pyramides de Guizeh, avec le constat suivant : "Les techniques employées pour élever cette montagne de blocs [la Grande Pyramide de Khéops] ont donné lieu à autant d'hypothèses scientifiques que d'élucubrations. Le bons sens commande d'écarter la plupart des théories émises, les sérieuses comme les loufoques, pour n'en retenir qu'une : celle de la rampe de briques crues. Mais quelle était sa forme ? En spirale ou en plan incliné ?"
Après avoir écarté la première hypothèse (forme en spirale) pour des raisons d'impossibilité pratique ("Comment faire virer les blocs de quatre-vingt-dix degrés ?"), l'auteur ne voit plus que la solution du plan incliné construit perpendiculairement à l'une des faces de l'édifice, allongé, surélevé et de moins en moins large au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Puis d'ajouter :"Si la solution est élégante, elle n'est pourtant pas totalement satisfaisante. Pour atteindre le sommet de la pyramide en pente douce, la rampe doit parcourir plusieurs kilomètres. Pour raccourcir la rampe, il faut accentuer la pente. Alors dans ce cas, comment tirer les blocs ? On le voit, les pyramides sont encore loin d'avoir livré tous leurs secrets."
D'où... un retour à la case départ ! Une fois de plus...
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