Il n'y a pas de révélation particulière à attendre de cet ouvrage (Hachette Littératures, nouvelle édition 2003, 238 pages) concernant la construction des pyramides. Son auteur, Guillemette Andreu, est une égyptologue-archéologie de renom, qui fut membre de l'Institut français d'archéologie orientale (IFAO) et a la responsabilité du département des antiquités égyptiennes au musée du Louvre depuis 2007. L'Égypte qu'elle présente est celle des premiers temps de la civilisation égyptienne, décrite selon le rythme, les us et coutumes et les traditions de la vie quotidienne : les arts et métiers, le rôle des scribes et savants, la vie de famille, l'organisation de la vie domestique, le travail aux champs, la pêche et la chasse, les croyances... Bref, "ce livre donne de la société pharaonique du temps des pyramides une image vivante, humaine, éprise d'idéaux. L'auteur y a ajouté ce que les monuments taisent : les bruits du fleuve, les odeurs de la campagne, les lumières de chaque heure du jour sur le paysage nilotique, la présence du désert très proche ; tous ces éléments naturels qui ont contribué à l'éclosion d'une des plus grandes civilisations du monde antique." (présentation par l'éditeur)
Compte tenu de la date de la première parution de cet ouvrage (1994), le chapitre consacré aux "grands travaux" (pp. 45-62) est essentiellement inspiré de la théorie de Jean-Philippe Lauer, tout en se faisant l'écho des incertitudes auxquelles tout archéologue ou égyptologue achoppe bon gré mal gré :" (...) les archéologues ne disposent d'aucune représentation contemporaine de la construction des pyramides. Aucun vizir, qui avait pourtant sous sa responsabilité la mise en route et l'organisation du chantier, n'a fait figurer sur les parois de son mastaba le travail en cours de la pyramide. On n'a pas non plus retrouvé de plan ni d'inscription sur papyrus relative au grand projet (...). On ne peut donc qu'interroger les pierres sur le terrain et, en les observant, comprendre comment elles ont fini par devenir pyramides." (p. 58)
Compte tenu de la date de la première parution de cet ouvrage (1994), le chapitre consacré aux "grands travaux" (pp. 45-62) est essentiellement inspiré de la théorie de Jean-Philippe Lauer, tout en se faisant l'écho des incertitudes auxquelles tout archéologue ou égyptologue achoppe bon gré mal gré :" (...) les archéologues ne disposent d'aucune représentation contemporaine de la construction des pyramides. Aucun vizir, qui avait pourtant sous sa responsabilité la mise en route et l'organisation du chantier, n'a fait figurer sur les parois de son mastaba le travail en cours de la pyramide. On n'a pas non plus retrouvé de plan ni d'inscription sur papyrus relative au grand projet (...). On ne peut donc qu'interroger les pierres sur le terrain et, en les observant, comprendre comment elles ont fini par devenir pyramides." (p. 58)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire