samedi 3 janvier 2009

Bienvenue ! Marhaban !

Mystère ou pas, les techniques mises en œuvre pour la construction des pyramides du plateau de Guizeh continuent de titiller non seulement l'imagination, mais surtout les convictions des égyptologues et autres archéologues.
Que sait-on réellement, depuis Hérodote, qui ait droit de cité au royaume de la certitude absolue ?
Je n'ai personnellement aucune compétence scientifique me permettant d'émettre le moindre avis en ce domaine. Je reste néanmoins gourmand de recherches et découvertes, me contentant de juxtaposer et comparer les théories. Et je suppose que je ne suis pas le seul. D'où la justification de ce blog...
Parée de tous ses atours qui contribuent à sa renommée et à son rôle unique dans le concert des civilisations, l’Égypte, aujourd’hui comme hier, s’identifie au mystère, à l’image des trésors archéologiques qu’elle recèle dans le sol aride de son désert.
Nous pensions la connaître déjà, et voici qu’elle se dérobe à nos souvenirs, à nos clichés, aux schémas dans lesquels nous tentions de nous réfugier. Son passé fait partie de notre histoire, voire de nos fibres les plus personnelles, mais nous le redécouvrons plus dense que jamais, plus étrange également, tel un perpétuel défi lancé au temps.
On peut se préparer à affronter le "choc des pyramides". Mais quand on se retrouve au pied de ce que les bâtisseurs ont inventé de plus parfait, les mots tout à coup sont infirmes pour traduire ce que l’on ressent. La beauté ne se raconte pas, ne s’argumente pas. À la limite, elle ne se décrit pas. Elle se cueille dans la spontanéité du regard.
" Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir, que le monde est petit ! (...)
La Curiosité nous tourmente et nous roule
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils."
(Baudelaire) 

Je précise que ce blog n'a évidemment aucune finalité lucrative.
Pour la reproduction des textes anciens, je me base sur la législation française en vigueur, à savoir sur le Code de la propriété intellectuelle
"L'auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d'exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d'en tirer un profit pécuniaire.
Au décès de l'auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants droit pendant l'année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent."

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