L'encyclopédie, créée par Renaud de Spens en 1997, propose des fiches synthétiques sur les différents aspects de l'histoire et de la civilisation égyptiennes. Ces notices, est-il précisé, « sont rédigées en exclusivité par des chercheurs ».
Au sommaire :
- les pharaons : pouvoirs et limites ;
- dieux et religion ;
- apprendre les hiéroglyphes ;
- architecture : les Égyptiens, grands constructeurs ou grands concepteurs ?
Une fiche est spécifiquement consacrée au complexe pyramidal de Khéops.
Après une présentation des caractéristiques techniques de ce complexe, elle résume les connaissances actuelles communément admises sur les aspects techniques de la construction des pyramides.
Elle présente en outre la pyramide de Khéops comme le centre d'une nécropole, «d'un vaste ensemble comprenant les sépultures de la famille royale et des hauts fonctionnaires».
Elle ne pouvait évidemment pas faire l'impasse sur les polémiques récurrentes dès qu'il est question des pyramides du plateau de Guizeh : «[…] de nombreux individus de par le monde prétendent avoir percé le "mystère" de la construction et vendent des livres avec ces affirmations souvent gratuites quoiqu'enrobées de verbiage pseudo-scientifique. C'est ce que les égyptologues appellent les "pyramidiots". Il est impossible de les manquer lorsqu'on travaille sur le site.»
Puis d'ajouter : «Ce n'est pas pour autant qu'il n'y ait plus rien à trouver ou à comprendre sur le site», avec néanmoins cette réserve : «S'il ne paraît pas inconcevable de retrouver de nouvelles substructures, il reste cependant peu vraisemblable que la pyramide recèle une chambre secrète où serait inhumé Khéops. Au temps de la splendeur de l'Ancien Empire, et alors que la sépulture royale était déjà bien protégée derrière bouchons et herses de granit, plus de sécurité ne semblait sûrement pas nécessaire, de la même manière que les rois de France ne cachaient pas leurs caveaux dans la basilique de Saint-Denis. Il faut attendre des temps troublés comme la Révolution française, ou la première période intermédiaire (théâtre elle aussi de révolutions), pour pouvoir piller une nécropole royale. D'autre part, les pillards aurait certainement continué à fouiller s'ils n'avaient pas retrouvé la momie royale.»
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