illustration extraite de l'ouvrage d'Étienne Barberot |
De cet auteur, nous savons qu'il était architecte. Mais aucune autre information le concernant n'est à notre disposition. Notons seulement que son exposé sur les pyramides égyptiennes est pour le moins sommaire, et qu'il ne s'embarrasse pas de considérations sur leur construction, dans la mesure où il n'y voit qu'une "orgueilleuse inutilité".
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"Les masses granitiques du haut Nil ont tout naturellement conduit les Égyptiens à l'architecture monolithe, il en est résulté un caractère de grandeur et de stabilité qui est bien grandeur et de stabilité qui est bien l'image fidèle de l'âme du peuple qui l'a créée ; peuple étrange entre tous, car de même que le Nil sur tout son parcours en Égypte ne reçoit pas un seul affluent, de même l'Égyptien pendant cinquante siècles conserva sans changement ses mœurs, et resta pur de tout mélange avec les autres races.(...)
Le type par excellence de l'architecture égyptienne est la pyramide, forme qui donne cette impression d'immuable stabilité qui frappe le voyageur lorsqu'il se trouve en présence d'un monument de ce genre.
Il y a en Égypte des pyramides de toutes les hauteurs, les trois plus importantes sont celles de Gizeh, près du Caire :
La pyramide de Khéops, haute de 145 mètres et ayant 232 de côté à la base.
La pyramide de Khéops, haute de 145 mètres et ayant 232 de côté à la base.
Celle de Chéfrem qui mesure 138 mètres de hauteur et 215 mètres de base.
Enfin celle de Mykérinus qui n'a que 66 de hauteur et 106 mètres de base.
Les pyramides étaient des tombeaux, et semblable en cela à nos trappistes qui creusent leur propre fosse ; un roi montant sur le trône commençait sa pyramide, et y faisait adjoindre des couches successives pendant son règne. Les monuments les plus considérables dans ce genre sont ceux dont les prévoyants constructeurs ont régné le plus grand nombre d'années.
Ces monuments gigantesques, orgueilleuse inutilité, renfermaient un petit caveau devant lui-même recevoir une momie ; on y arrivait par des couloirs étroits et murés, de manière à empêcher toute profanation.
La construction en était faite par étages, de manière qu'avant d'avoir reçu le revêtement extérieur, la pyramide formait sur chaque face un vaste escalier. Certains de ces monuments sont, comme par exemple la pyramide de Saqqarah, à degrés, c'est-à-dire que c'est une succession de pyramides tronquées en retraite les unes sur les autres, et couronnées par une pyramide ordinaire. Ces monuments sont absolument dépourvus de formes architecturales et d'ornementation ; ils ne sont imposants que par leur énormité et l'aspect de stabilité qu'ils doivent à leur forme géométrique."
Sur cet auteur, un autre morceau choisi dans l'Égypte entre guillemets :
Enfin celle de Mykérinus qui n'a que 66 de hauteur et 106 mètres de base.
Les pyramides étaient des tombeaux, et semblable en cela à nos trappistes qui creusent leur propre fosse ; un roi montant sur le trône commençait sa pyramide, et y faisait adjoindre des couches successives pendant son règne. Les monuments les plus considérables dans ce genre sont ceux dont les prévoyants constructeurs ont régné le plus grand nombre d'années.
Ces monuments gigantesques, orgueilleuse inutilité, renfermaient un petit caveau devant lui-même recevoir une momie ; on y arrivait par des couloirs étroits et murés, de manière à empêcher toute profanation.
La construction en était faite par étages, de manière qu'avant d'avoir reçu le revêtement extérieur, la pyramide formait sur chaque face un vaste escalier. Certains de ces monuments sont, comme par exemple la pyramide de Saqqarah, à degrés, c'est-à-dire que c'est une succession de pyramides tronquées en retraite les unes sur les autres, et couronnées par une pyramide ordinaire. Ces monuments sont absolument dépourvus de formes architecturales et d'ornementation ; ils ne sont imposants que par leur énormité et l'aspect de stabilité qu'ils doivent à leur forme géométrique."
Sur cet auteur, un autre morceau choisi dans l'Égypte entre guillemets :